L’aide thérapeutique et la violence

Ce matin, j’ai décidé de vous partager un travail que j’ai trouvé sur le net et qui me semble très approprié pour le thème de mon blog être mieux et que je trouve qu’on n’aborde pas assez souvent ce sujet … Continuer la lecture Continuer la lecture Continuer la lecture Continuer la lecture Continuer la lecture

Ce matin, j’ai décidé de vous partager un travail que j’ai trouvé sur le net et qui me semble très approprié pour le thème de mon blog être mieux et que je trouve qu’on n’aborde pas assez souvent ce sujet tabou qui fait quand même partie du secteur du mieux-être.

Voilà pourquoi, comme pour le travail des boissons énergisantes publié à petites doses, je répète l’exercice cette fois, pour le travail du psychologue Steven Bélanger. Coordonnateur clinique Pro-gam du centre d’intervention et de recherche en violence conjugale et familiale.

Où commence et s’arrête la répression?

Introduction

Dans les pays occidentaux en général, la violence fait de plus en plus l’objet de dénonciation et de condamnation morale. Diverses stratégies de contrôle de la violence sont mises en place afin d’assurer la sécurité des individus et l’ordre social. Dans ce contexte, pour ceux dont l’un des principaux symptômes reflétant des difficultés d’ajustement social est la violence, l’aide thérapeutique est devenue une forme supplémentaire de contrôle social.

Au-delà des discours et des positionnements sociaux qui marquent dorénavant la non-tolérance sociale de la violence, il demeure pertinent et nécessaire de préserver les espaces thérapeutiques : des lieux le plus libres possible de pression et de contrôle, favorisant le partage de confidences et le travail des motivations individuelles sous-jacentes aux comportements violents. Parce que la violence est bien souvent plus qu’une simple « mauvaise habitude » qu’il faut changer.

Un instinct de conservation

Par rapport à l’histoire des civilisations, les préoccupations sociales concernant la violence et ses conséquences sur la qualité de vie des individus et des groupes constituent un phénomène récent. « Nos sentiments par rapport à la violence ont changé, les représentations qu’on s’en fait ont changé » (Michaud, Y., 2002).

Avant même l’arrivée d’Homo Sapiens et de sa forme plus évoluée, Cro-Magnon, la lutte pour la survie des individus et des espèces est d’ores et déjà une nécessité incontournable dans le règne animal. Mue par un instinct de conservation, la pulsion d’agression assume des fonctions de prédation et de protection, soit par l’attaque, soit par la fuite.

Résultat du processus d’« hominisation », l’homme, en tant qu’espèce, est tout de même demeuré un mammifère vertébré. Cet état de fait continue de l’assujettir aux mêmes lois naturelles qui régissent les animaux. Il est, lui aussi, soumis à la nécessité de survie et muni des mêmes prédispositions biologiques à l’assumer.

Du nécessaire à l’inacceptable

Mais qui dit homme, ne dit pas nécessairement « humain ». Au cours du processus d’évolution, s’est aussi enclenché un processus d’humanisation, de civilisation, de domestication des instincts.  On impose progressivement aux individus de refouler leurs pulsions, de réprimer les conduites d’agression gratuites, injustifiées et inutiles sur le plan de la survie.

Parce que la violence comporte un lourd tribut de souffrance, parce que l’on accorde aussi de plus en plus de valeur aux personnes, on se dote d’un modèle plus raisonnable d’organisation sociale. On propose graduellement un contrat social plus respectueux de la vie et de la sécurité, plus soucieux de la dignité des personnes et plus empathique à la souffrance humaine.

Se sont donc établis au cours des siècles des principes plus pacifistes et plus humanistes soutenant la condamnation morale de la violence et militant pour des règles de droit axées sur le contrôle et la répression de celle-ci. On a assisté à une élaboration d’un code statuant sur le degré de légitimité de la violence en considérant les circonstances (atténuantes ou aggravantes), les moyens et les fins poursuivies. Dorénavant, la fin doit justifier moralement les moyens; la violence doit être jugée légitime et nécessaire pour ne pas être condamnée et punie.

Sujets du travail qui vont suivre:

  • La violence au statut de problème
  • Violence et « contre-violence »
  • La thérapie contre la violence
  • Des solutions relationnelles aux problèmes relationnels
  • L’alliance thérapeutique : possible et nécessaire
  • Vers une théorie du changement
  • Conclusion

Bibliographie

Duncan, B. L., Miller, S. D., Le client héros de la thérapie : Pratique de la       thérapie orientée par le client et guidée par les résultats, Éditions Satas,      Belgique, 2003.

Gaarder, J., Le monde de Sophie, Édition du Seuil, Paris, 1991.

Kahn, A., Et l’Homme dans tout ça ? Plaidoyer pour un humanisme    moderne, Nil Éditions, Paris, 2000.

Laborit, H., L’Éloge de la fuite, Collection Folio Essais, Paris, 1976.

Michaud, Y., Changements dans la violence : Essai sur la bienveillance       universelle et la peur, Éditions Odile Jacob, Paris, 2002.

Très souvent notre violence vient de notre enfance

Parfois, les comportements à risques, échappent à notre conscience.

Une espèce de fatalité semble peser sur nous.

Difficile d’échapper à l’ambiance dans laquelle on a vécu petit.

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L’amour c’est de ressentir le bien être du plus profond de nous même et de voir ce qu’il y a de meilleur

Tout en recherchant des mots clés pour mon blog aujourd’hui, j’en suis venu à ce titre assez révélateur qui en dit long sur la façon d’être mieux avec soi. Et me r’amène au livre que voilà.

Comme vous l’avez s’en doute remarqué dans la colonne de droite du blog, j’ai suggéré deux livres que j’affectionne particulièrement et qui m’aide dans mon cheminement. C’est pourquoi, je vous propose à nouveau ce livre qui s’intitule S’AIDER SOI-MÊME et en fait une courte description.

Ce livre nous parle combien nous humains que nous sommes, avons la mauvaise habitude de retenir le malheur et d’oublier les moments heureux. Il nous propose une méthode claire et simple pour se libérer des troubles émotifs qui viennent compromettre le bonheur humain. Il nous permet de reconnaître que la plupart de ces troubles émotifs qui partent des idées irréalistes que presque chaque personne nourrit dans son esprit et de les confronter avec rigueur à la réalité pour enfin les expulser. Cette stratégie psychologique s’accompagne d’une démarche combinée avec un plan d’action. Grâce à cette combinaison, il devient possible d’éliminer une bonne part des états psychologiques pénibles (négatif) dans lesquels sont plongés la plupart d’entre nous.

Pour ce qui est du premier livre suggéré à votre droite, je n’en fais part dans mon article Cessez d’être gentil soyez vrai . Cette chronique invitée a été écrite par Monalisa du blog Le Bonheur pour les nuls, dans lequel elle nous enseigne comment être plus heureux dans nos vies et tiré du blog de Olivier Roland intitulé http://www.des-livres-pour-changer-de-vie.fr/

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Pour réussir votre vie, ne restez plus prisonnier du passé

Libérez enfin tout votre potentiel

Nous sommes tous prisonniers de notre passé.

Pour bien vivre le présent, Il est indispensable d’oublier ses erreurs et échecs du passé. Il faut se libérer de ses peurs, du manque de confiance. Il ne faut pas se laisser aller au découragement : « Soyez positif ! »….. « Ayez totalement confiance en vous, si vous voulez réussir dans la vie et atteindre le succès dans la réalisation de vos rêves ! »…. « Le succès attire le succès ! »etc….

Dès que vous vous intéressez à votre épanouissement, votre bien être, votre développement personnel, aux démarches pour réussir votre vie ; vous avez toutes les informations à ce sujet.

Chacun peut trouver la méthode, la discipline qui lui convient pour développer ses capacités au bonheur.

Nous sommes de mieux en mieux informés, les accès à l’information, à la culture ou à tout ce qui peut nous permettre d’améliorer notre vie sont nombreux.

Et pourtant, sommes-nous totalement épanouis ? Avons-nous la maîtrise totale de notre vie ?

Nos actions, nos réactions et nos émotions sont-elles totalement maîtrisées pour notre bonheur et celui de ceux que nous aimons ?

Au delà de votre volonté, que vous croyez toute puissante, vos choix et vos actions dépendent surtout d’autres parties de vous, qui agissent à votre insu.

En fait, il n’y a pratiquement aucune de nos décisions, ni aucune de nos actions, qui ne soit effectuée sans une intervention de notre subconscient et de notre inconscient.

Une action désapprouvée par le subconscient, ne peut jamais être mise à exécution par le conscient, et votre volonté n’y peut rien. Inversement, une action commandée par le subconscient se réalisera presque toujours. Même si votre volonté s’y oppose.

Mais, la vie nous réserve néanmoins des surprises, pour peu que l’on reste curieux et ouvert. Des rencontres peuvent changer le cours de notre vie, nous apprendre sur nous-mêmes et sur la vie en général.

Nous avons fait une rencontre de ce type. Une personne qui nous a ouvert de nouveaux horizons, dans notre recherche de santé, de bien être et de réussite.

Serge Delicata, chercheur et thérapeute, a créé une nouvelle technique innovante, de soin et de thérapie par le son. Cette technique repose sur sa sensibilité personnelle éveillée et développée jour après jour, après plus de 7000 heures de travail de recherches et d’expérimentations sur les sons, les couleurs et les essences florales.

Il a découvert que d’anciennes souffrances, des peurs, des croyances inhibantes et développées depuis la naissance laissent en chacun de nous, des marques inconscientes qui bloquent notre évolution et notre harmonie.

Sa vision de l’être humain s’est affinée au fil de ses recherches, pour devenir très pointue. Serge a mis en évidence que nous sommes construits autour de fréquences positives d’une part, mais aussi autour d’autres fréquences bien enfouies dans notre inconscient, et liées à des choses plus sombres comme le manque d’amour, le rejet, la haine, l’abandon ou le manque de reconnaissance.

Ainsi, pour atteindre une transformation profonde, il faut donc descendre au niveau cellulaire. En effet, chaque fois que le «moi humain» est blessé au niveau énergétique, émotionnel ou mental, l’impact cellulaire est immédiat, son comportement et ses processus biochimiques s’altèrent.

Il en résulte la maladie et tous les troubles de comportement qui nous sont familiers. Quand le programme cellulaire est altéré, le «moi humain» est incapable de rétablir l’harmonie, aussi fort soit le désir de guérison.

Ayant établit scientifiquement que les sons possèdent une action directe et puissante sur les émotions et l’inconscient, Serge a pu mettre au point une technique thérapeutique.

Il a accompagné avec succès des centaines de personnes en séance individuelle ou en groupe afin de les aider à guérir différentes souffrances et faire disparaître les blocages qui empêchent leur bien-être.

Au cours de différents échanges avec Serge Delicata, il nous a semblé intéressant de parler de nos dépendances. Sont-elles le résultat des traumatismes enregistrés dans notre passé ? Est-il possible de s’en libérer grâce à cette thérapie vibratoire par le son ?

Christine Demulier David Hamon,

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Cessez d’être gentil soyez vrai

Être avec les autres en restant soi-même

Cessez d’être gentil soyez vrai !

Phrase-résumée du livre : Nous avons tendance à dire plus facilement leurs quatre vérités aux autres plutôt que d’exprimer simplement ce qui se passe en nous. Exprimer sa vérité dans le respect d’autrui et de soi-même, voici le projet du livre. Faites-vous souvent l’effort d’inventorier les sentiments qui motivent vos jugements ? Etes-vous capables d’identifier les besoins refoulés et camouflés derrières vos propos ?  Faites-vous aux autres des demandes réalistes et négociables ? Cet ouvrage vous propose de rencontrer l’autre sans cesser d’être soi.

de Thomas D’Ansembourg, 2001, 249 pages

Note : Cette chronique invitée a été écrite par Monalisa du blog Le Bonheur pour les nuls, dans lequel elle nous enseigne comment être plus heureux dans nos vies et tiré du blog de Olivier Roland intitulé http://www.des-livres-pour-changer-de-vie.fr/

Chronique et résumé du livre

1 – Pourquoi vous êtes coupés de vous-même

Nous n’avons jamais appris les mots qui parlent de notre monde intérieur. Depuis l’enfance, nous nous sommes mis à l’écoute des autres (parents, instituteurs puis collègues, patron, …). Pour survivre et s’intégrer, nous avons alors cru devoir nous couper de nous-mêmes.

1.1 L’espace mental

Notre mental a bénéficié de tous les soins et de l’essentiel de notre éducation au dépend des autres aspects de notre personne.

Notre compréhension intellectuelle des choses a été stimulée et encouragée, mais le résultat est le suivant :

– nous jugeons les autres plus vite que notre ombre à partir d’un minimum d’information,

– nous fonctionnons par habitude, avec des automatismes de pensée dans un univers de concepts et d’idées,

– nous fonctionnons sur un système binaire : une chose est blanche ou noire, j’ai tord ou j’ai raison…,

– nous ne prenons pas la responsabilité de ce que nous ressentons : “je suis triste parce que tu…”, “je suis ainsi parce que ma mère…”, “j’ai pas le choix…”, …etc.

L'espace mental
 photo credit: FranUlloa

1.2 Les sentiments

Dans ce fonctionnement traditionnel, nous nous sommes coupés de nos sentiments et de nos émotions. Par pudeur et réserve transmises de générations en générations, nous ne parlons pas de nous-même et ne connaissons même pas  le vocabulaire pour parler des enjeux de notre vie intérieure.

Or le sentiment est un signal précieux qui nous renseigne sur un besoin intérieur.

1.3 Les besoins

Ecouter ses besoins a longtemps été synonyme de nombrilisme et d’égocentrisme. Pourtant, peut-on être à l’écoute des autres lorsqu’on ne s’est jamais écouté soi-même ? Certainement pas !

1.4 La demande

En réussissant à formuler une demande concrète, nous arrêtons d’attendre que l’autre comprenne ce besoin grâce à l’intervention du saint esprit et le satisfasse.

2 – Prenez conscience de ce que vous êtes en train de vivre

2.1 Vous épuiser pour bien faire

De nombreuses personnes s’épuisent dans le soin de l’autre et l’oubli de soi. Cette violence qu’elles s’infligent pour “bien faire” fait qu’un jour, elles ne sont plus capables de “rien faire”. Pour développer la conscience de ce que l’on vit, les 4 stades à considérer  sont : l’observation, le sentiment, le besoin et la demande.

2.2 L’observation

Observer des faits d’une façon neutre sans juger ni interpréter est essentiel mais pas si facile que ça.

Il faut savoir dissocier le fait de l’émotion qu’il suscite et ne faire aucune supposition que l’on prendrait pour une vérité.

2.3 Le sentiment

Utilisez le “Je” pour exprimer votre sentiment mais exprimez-le sans interprétation. Par exemple, lorsque vous dites “je me sens triste, inquiet, en colère, …” vous gardez la responsabilité de ce que vous vivez. Lorsque vous dites “Je me sens trahi et manipulé”, vous traitez implicitement l’autre de traitre et de manipulateur, et vous restez enfermé dans un scénario de victime, de plainte et de conflit.

2.4 Le besoin

Partez du principe que l’autre n’est pas là pour satisfaire vos besoins (pas même votre conjoint), même s’il peut y contribuer.

De la même façon, vous n’avez pas à passer votre vie à combler les besoins des autres (c’est encore valable pour le conjoint).

Identifier son besoin (de repos, de temps, de disposer de sa soirée…) c’est choisir de ne jamais nier ou renier ce qui nous habite. Tous nos besoins n’ont pas besoin d’être satisfaits, mais tous ont besoin d’être au moins reconnus.

2.5 La demande

Pour satisfaire vos besoins, formulez des demandes concrètes, réalistes, positives et négociables. C’est le caractère négociable de la demande qui crée l’espace nécessaire à la rencontre.

3 – Prenez conscience de ce que l’autre est en train de vivre

3.1 Communiquer, c’est exprimer et recevoir un message

Communiquer, c’est s’exprimer et écouter. Il faut laisser tomber la peur de se dévoiler comme celle d’entendre l’autre dans sa souffrance et ses difficultés. Entrer dans une communication non violente, c’est basculer dans la confiance et rester présents à l’autre comme à vous même.

3.2 L’empathie

L’empathie (alias la compassion) c’est la présence portée à ce que vous vivez et ce que vit l’autre. Les 4 étapes de la pratique de l’empathie sont les suivantes :

– écoutez sans rien faire,

– portez votre attention sur les sentiments et les besoins de votre interlocuteur,

– reflétez les sentiments et les besoins de votre interlocuteur en les reformulant,

– observez les signes de relâchement et de détente.

Envers les personnes allergiques à l’empathie, vous pouvez utiliser la compassion silencieuse en restant ouverts et bienveillants.

3.3 Prenez le temps

Prenez le temps de communiquer mutuellement. Ca peut éviter de perdre du temps par la suite en disputes et conflits.

4 – La rencontre La rencontre

        photo credit: Search Engine People Blog

Lorsque nous fonctionnons sur le plan mental, ce qui arrive le plus souvent c’est :

– de se “louper l’un l’autre”,

– de rentrer de plein fouet dans la dispute,

– ou de ne pas oser nous monter tels que nous sommes pour éviter les “projectiles verbaux”.

Mais pour marcher sur le chemin vers l’autre, vous ne pouvez pas faire l’économie du chemin vers soi.

Curieusement, la relation vers soi est censée se faire toute seule. Mais en réalité cette relation a besoin d’entretien, de temps et d’attention. Et pourtant, nous sommes pour la plupart plus préoccupés par l’intendance quotidienne que par l’intimité. Créons des lieux de paroles et ne mourrons pas nourris, vêtus, instruits… mais le cœur sec !

5 – Les 2 clés pour la paix  : le sens et la sécurité affective

5.1 Nous avons été éduqués à faire, pas à être

Nous sommes sommés de correspondre aux attentes des autres pour être aimés. Alors nous savons faire plaisir, être un bon garçon, un bon père, un bon collègue ou un bon mari,  mais nous ne savons pas être tout simplement nous-même.

En croyant être responsable des sentiments des autres, nous nous culpabilisons mais n’arrivons pas pour autant à être à l’écoute de l’autre.

Prendre soin de quelqu’un, ce n’est pas le prendre en charge. Prendre soin , c’est avoir confiance dans les facultés de la personne à s’en sortir grâce à ses propres ressources. Ceci implique la confiance dans ses propres capacités.

5.2 Etre aimés comme nous sommes

Cessons de chercher à correspondre aux attentes des autres et de demander aux autres de correspondre à nos attentes. Il est préférable d’aimer son fils tel qu’il est que son “projet de fils” (un être brillant qui devra être ingénieur), et d’aimer son conjoint plus que son “projet de vie commune”.

Mais pour cela, il faut développer un sentiment de sécurité intérieure dissocié de ses rôles sociaux de bonne mère, bonne épouse, bonne fille …

Cessons de nous sentir menacés par nos différences et celles des autres. Cessons d’avoir peur de la désapprobation.

5.3 Cessons d’être gentils, soyons vrais !

Derrière une apparente gentillesse, il y a souvent la peur de perdre, la peur du rejet et la peur de la critique.

Or pour fonder des relations satisfaisantes et durables, nous ne pouvons pas faire l’économie de la vérité et de l’authenticité.

5.4 Comment dire non

L’obéissance ne crée pas des être responsables mais des automates.  Savoir dire non est au cœur de 4 valeurs essentielles : le respect (de l’autre et de soi), l’autonomie, la responsabilité et la force.

Entrainez-vous à dire non dans des situations faciles pour pouvoir ensuite y arriver dans des situations plus difficiles.

Dire non d’une façon constructive et créative, c’est également dire oui à quelque chose d’autre. Et c’est également développer sa capacité à entendre le non de l’autre sans le prendre de façon personnelle.

5.5 La peur du conflit

Derrière la peur du conflit se trouve un besoin de sécurité affective : “suis-je encore aimable si je ne suis pas d’accord ?”. Mais le conflit est également une formidable opportunité d’évolution.

5.6 Comment vivre la colère ?

Exprimer ou entendre la colère peut sembler difficile. La colère est pourtant un formidable signal d’alarme sur notre tableau de bord intérieur, le signe qu’il faut nous mettre aux “soins intensifs” de notre propre écoute. Et enterrer ses colères, c’est véritablement s’assoir sur un champ de mines.

Alors un jour ça pète, et ça se transforme en agression sur quelqu’un.

La colère

 photo credit: mdanys

Prendre soin de ses colères consiste alors à :

1 – Nous taire plutôt qu’exploser. Car si nous explosons à la figure de l’autre, l’agressé ne pourra pas bien nous entendre.

2 – Accueillir toute notre colère. Accepter la violence qui est en nous sert d’exutoire : il faut être capable de bien la regarder en face avec ses images et ses fantasmes.

3 – Identifier le(s) besoin(s) insatisfait(s).

4- Identifier les nouveaux sentiments qui peuvent se manifester. Derrière cette colère, il peut y avoir la fatigue d’une situation, et derrière cette fatigue un besoin de changement.

5 – Dire notre colère. Idéalement, vous pouvez  l’exprimer seulement lorsque la tension est relâchée.

Pour être capable d’écouter la colère d’autrui, essayez de rester patient et de pratiquer l’empathie.

6 – Renseignez-vous mutuellement et partagez vos valeurs

6.1 – Il faut, tu dois, c’est comme ça, j’ai pas le choix, j’ai pas le temps

Ce langage déresponsabilisant anesthésie la conscience et vous transforme en robot. Demandez-vous quelles valeurs vos vieux “il faut” servent. La contrainte est inconfortable, mais familière. Remettre en cause son sens du devoir et ses habitudes, agir par choix et par élan du cœur peut faire peur. Pourtant, la vie se trouve ici même dans ces enthousiasmes.

Par ailleurs, regardez à quoi et à qui vous consacrez votre temps et votre énergie. Ce sont d’excellents indicateurs de vos priorités, de vos choix et des besoins que vous décidez de satisfaire. Bien souvent hélas, la priorité est donnée à l’intendance plutôt qu’à écouter les membres de sa famille.

6.2 – Un sens à sa vie
Nous avons besoin de connaitre le sens de notre vie, sa direction et sa signification. Si nous ne prenons pas soin de notre besoin de nous sentir pleinement vivant, nous risquons de le combler d’une façon destructrice.

6.3 – Punitions et sanctions

Le vieux système punition / récompense ne créé pas de sécurité intérieure et de confiance en soi. Il ne fonctionne pas mieux pour l’éducation des enfants qu’au sein des entreprises. Ce système fait appel à la peur et la culpabilité au lieu de faire appel à l’enthousiasme et l’adhésion. Bien sûr, la fermeté est parfois nécessaire. Mais ne peut-on pas être fort sans être agressif ?

7 – La méthode

Essayez d’être présent à vous-même sans jugement 3 minutes 3 fois par jour. Posez-vous alors cette question : “y a-t’il quelqu’un à l’intérieur ?”

Soyez également reconnaissants et exprimez cette gratitude pour tous vos besoins comblés. La gratitude est la vitamine de la relation !

Epilogue : jardinez la paix

La violence n’est pas l’expression de notre nature, mais celle de la frustration de notre nature. Elle exprime nos besoins non reconnus ou non satisfaits.

La paix

 photo credit: hapal

La communication consciente et non violente est un mode de résolution des conflits qui permet de nous déprogrammer du vieux système de la violence.

Car la violence et la non-communication ne sont pas un grand problème, mais 7 milliards de petits problèmes !

Il n’y aura pas de paix dans le monde tant que l’homme ne prendra pas soin chaque jour de cultiver sa paix intérieure. Cette paix se propagera ensuite par rayonnement car la paix, c’est contagieux !

Conclusion

Ce livre est à mon avis une nécessité pour tous les “trop gentils” du monde qui sont déconnectés de leurs émotions. Pour avoir déjà fait mon chemin vers pas mal de principes expliqués dans l’ouvrage, je témoigne que ce livre ne peut qu’être rééquilibrant pour le lecteur, dans une culture qui pousse à se couper de soi-même. Il bouleversera à coup sûr le lecteur qui tiendra ici son premier livre de développement personnel et sera un précieux guide pour les autres.

Au terme de ce livre, il y a la joie d’être plus connecté aux autres et à soi-même et le bonheur de se sentir plus ouvert. Un programme qui me touche car je me retrouve dans le sujet favori de mon blog Le Bonheur pour les nuls.

Points forts

  • Le livre est truffé d’exemples concrets et de témoignages personnels  qui illustrent et argumentent les propos de Thomas D’Ansembourg.
  • L’enseignement est très pragmatique, clair et accessible à tous.
  • C’est une mine d’or qui regorge de beaucoup de bons conseils à lire, à relire… et surtout à appliquer !

Points faibles

  • L’ouvrage a 10 ans : les lecteurs assidus de livres de développement personnel pourront avoir déjà lus certains des concepts ailleurs.
  • Les idées sont présentées d’une façon un peu brouillonne.
  • L’ouvrage brille plus sur le fond plus que sur la forme : le style est très correct mais pas exceptionnel.

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