LE CANCER DE LA PROSTATE

Qu’est-ce que la prostate ?

Bien qu’elle soit petite, la prostate est une glande importante que seuls les hommes possèdent. Elle est située sous la vessie, autour de l’urètre, le canal qui permet de faire sortir l’urine de la vessie. Chez les hommes jeunes, elle a généralement la taille d’une noix. La prostate participe à la production du sperme; elle joue donc un rôle important dans l’appareil de reproduction masculin.

Quels sont les problèmes liés à la prostate ?

Pour la plupart des hommes, la prostate pose rarement de soucis jusqu’à un certain âge. Trois grands problèmes sont liés à la prostate : l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), la prostatite et le cancer de la prostate.

La HBP, aussi appelée prostate élargie, est un problème survenant fréquemment avec l’âge et qui cause une augmentation du volume de la prostate, ce qui compresse l’urètre et entraîne des complications pour uriner. Si nécessaire, la HBP peut être traitée à l’aide de médicaments ou de compléments, ou encore par de la chirurgie ou d’autres solutions. Elle ne met pas en danger la vie du patient.

La prostatite est une inflammation de la prostate, provenant généralement d’une infection bactérienne. Cette maladie touche des hommes d’à peu près tous les âges, mais elle n’est pas si fréquente et est rarement grave. La prostatite se soigne habituellement avec des antibiotiques.

Enfin, le dernier problème est le cancer de la prostate.

Le point sur le cancer de la prostate

Le cancer de la prostate est le deuxième type de cancer le plus fréquent chez les hommes (après le cancer de la peau sans présence de mélanome). C’est également la deuxième cause de mortalité par cancer chez les hommes (après le cancer des poumons).

D’après les statistiques, le cancer de la prostate sera diagnostiqué chez un homme sur six (soit 16 % des hommes environ). Toutefois, il est à noter que seulement un homme sur trente-six décèdera des suites de ce cancer. En d’autres termes, la grande majorité des hommes qui sont atteints d’un cancer de la prostate survivront.

Il faut savoir que, à l’inverse de beaucoup d’autres cancers, le cancer de la prostate se développe très lentement et, dans la plupart des cas, il peut ne jamais devenir un problème grave. De nombreux hommes vivent avec un cancer de la prostate pendant des années sans conséquence grave et finissent par mourir de causes qui n’ont aucun lien avec ce cancer.

Quels sont les plus grands facteurs de risque du cancer de la prostate?

L’âge: le premier facteur de risque est l’âge. Les hommes de moins de quarante ans sont rarement touchés par le cancer de la prostate. Toutefois, parmi tous les cas de cette maladie, presque deux tiers d’entre eux surviennent chez des hommes de plus de soixante-cinq ans. L’ethnie: les hommes afro-américains sont plus fréquemment affectés par le cancer de la prostate que les autres groupes ethniques, suivis ensuite des hommes de race caucasique. Les antécédents familiaux: parfois, le cancer de la prostate est lié aux antécédents familiaux. Si le père ou le frère d’un homme est atteint d’un cancer de la prostate, alors cet homme a deux fois plus de risques de développer la maladie.

Comment savoir si j’ai le cancer de la prostate ?

Au début de la maladie, il est rare d’observer des symptômes. C’est pourquoi il est souvent conseillé de faire un dépistage précoce. Aux stades les plus avancés, des problèmes de miction et d’éjaculation peuvent faire partie des symptômes, mais ces derniers peuvent aussi être similaires à ceux de la HBP et de la prostatite. Il faut discuter des symptômes avec un médecin pour déterminer le meilleur traitement.

Dois-je procéder à un dépistage du cancer de la prostate ?

En général, les spécialistes recommandent que les hommes à risque moyen songent à recourir au dépistage vers l’âge de cinquante ans. Pour les personnes qui courent un risque élevé, l’âge conseillé est quarante à quarante-cinq ans. Toutefois, il est important de se rappeler que, même si des examens de dépistage existent, certains spécialistes remettent en question l’utilité et la fiabilité de ces examens. Par ailleurs, des résultats positifs ne doivent jamais conduire à une réaction irréfléchie ou à un traitement qui n’est pas nécessaire.

Il est à noter que, en plus des examens traditionnels énumérés ci-dessous, un certain nombre de nouveaux examens prometteurs sont en cours d’étude et de développement.

Le test de dépistage de l’APS: ce test sanguin mesure le taux d’antigène prostatique spécifique (APS), protéine produite par la prostate, qui est généralement plus élevé en cas de cancer de la prostate. Toutefois, d’autres facteurs peuvent fausser les résultats. Donc, bien que le test de dépistage de l’APS puisse être une mesure de dépistage précoce utile, certains médecins préviennent que son utilisation abusive peut conduire à des examens et à des traitements inutiles, et ainsi générer de la peur chez les patients. Le toucher rectal: le toucher rectal est une autre façon courante de dépister le cancer de la prostate. Le docteur palpe la prostate pour déceler une anomalie. Tout comme le test de dépistage de l’APS, cet examen est utile, mais souvent peu concluant. La biopsie: si votre médecin et vous pensez qu’il est raisonnable de continuer les examens au-delà du test de dépistage de l’APS ou du toucher rectal, il est probable que l’étape suivante soit une biopsie. Pour ce faire, il faut prélever plusieurs échantillons de tissus de la prostate et les faire analyser. La biopsie permet aussi d’évaluer l’avancement du cancer.

Quels sont les traitements possibles ?

Si vous recevez un diagnostic de cancer de la prostate, vous ne devez pas oublier votre outil numéro un : l’information! Faites des recherches et parlez avec votre médecin. Chaque cas est unique et ne requiert pas nécessairement des mesures immédiates.

Bien que de nombreux traitements sont en cours d’étude, les principales solutions à votre disposition sont, entre autres, la chirurgie, la radiothérapie, l’hormonothérapie et la chimiothérapie. Ces traitements traditionnels sont parfois nécessaires pour vaincre ou du moins ralentir le cancer. Cependant, ils présentent tous des risques pour la santé de l’appareil urinaire et de l’appareil génital de l’homme.

En fonction de leur âge et de l’agressivité du cancer, bien des hommes choisissent une option appelée attente vigilante ou surveillance active. En bref, il s’agit de surveiller le cancer au fil du temps pour déceler tout signe de progression avant de passer à des traitements plus agressifs.

Votre prostate, comment la rajeunir et la guérir ?

Avant dans arrivé au point précèdent, un des meilleurs moyens pour éviter le cancer de la prostate est la prévention et si l’examen est fait à temps tout est possible. Ses pourquoi je vous suggère de regarder attentivement ce petit guide pratique qui pourrait améliorer votre situation.

BIEN QUE LA PLUPART DES HOMMES NE PENSENT PAS SOUVENT À LEUR PROSTATE, IL EST PRIMORDIAL QU’ILS SE RENSEIGNENT À CE SUJET. RENSEIGNEZ-VOUS! ET, LE MOMENT VENU, PARLEZ-EN AVEC VOTRE MÉDECIN.


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