Cessez d’être gentil soyez vrai

Être avec les autres en restant soi-même

Cessez d’être gentil soyez vrai !

Phrase-résumée du livre : Nous avons tendance à dire plus facilement leurs quatre vérités aux autres plutôt que d’exprimer simplement ce qui se passe en nous. Exprimer sa vérité dans le respect d’autrui et de soi-même, voici le projet du livre. Faites-vous souvent l’effort d’inventorier les sentiments qui motivent vos jugements ? Etes-vous capables d’identifier les besoins refoulés et camouflés derrières vos propos ?  Faites-vous aux autres des demandes réalistes et négociables ? Cet ouvrage vous propose de rencontrer l’autre sans cesser d’être soi.

de Thomas D’Ansembourg, 2001, 249 pages

Note : Cette chronique invitée a été écrite par Monalisa du blog Le Bonheur pour les nuls, dans lequel elle nous enseigne comment être plus heureux dans nos vies et tiré du blog de Olivier Roland intitulé http://www.des-livres-pour-changer-de-vie.fr/

Chronique et résumé du livre

1 – Pourquoi vous êtes coupés de vous-même

Nous n’avons jamais appris les mots qui parlent de notre monde intérieur. Depuis l’enfance, nous nous sommes mis à l’écoute des autres (parents, instituteurs puis collègues, patron, …). Pour survivre et s’intégrer, nous avons alors cru devoir nous couper de nous-mêmes.

1.1 L’espace mental

Notre mental a bénéficié de tous les soins et de l’essentiel de notre éducation au dépend des autres aspects de notre personne.

Notre compréhension intellectuelle des choses a été stimulée et encouragée, mais le résultat est le suivant :

– nous jugeons les autres plus vite que notre ombre à partir d’un minimum d’information,

– nous fonctionnons par habitude, avec des automatismes de pensée dans un univers de concepts et d’idées,

– nous fonctionnons sur un système binaire : une chose est blanche ou noire, j’ai tord ou j’ai raison…,

– nous ne prenons pas la responsabilité de ce que nous ressentons : “je suis triste parce que tu…”, “je suis ainsi parce que ma mère…”, “j’ai pas le choix…”, …etc.

L'espace mental
 photo credit: FranUlloa

1.2 Les sentiments

Dans ce fonctionnement traditionnel, nous nous sommes coupés de nos sentiments et de nos émotions. Par pudeur et réserve transmises de générations en générations, nous ne parlons pas de nous-même et ne connaissons même pas  le vocabulaire pour parler des enjeux de notre vie intérieure.

Or le sentiment est un signal précieux qui nous renseigne sur un besoin intérieur.

1.3 Les besoins

Ecouter ses besoins a longtemps été synonyme de nombrilisme et d’égocentrisme. Pourtant, peut-on être à l’écoute des autres lorsqu’on ne s’est jamais écouté soi-même ? Certainement pas !

1.4 La demande

En réussissant à formuler une demande concrète, nous arrêtons d’attendre que l’autre comprenne ce besoin grâce à l’intervention du saint esprit et le satisfasse.

2 – Prenez conscience de ce que vous êtes en train de vivre

2.1 Vous épuiser pour bien faire

De nombreuses personnes s’épuisent dans le soin de l’autre et l’oubli de soi. Cette violence qu’elles s’infligent pour “bien faire” fait qu’un jour, elles ne sont plus capables de “rien faire”. Pour développer la conscience de ce que l’on vit, les 4 stades à considérer  sont : l’observation, le sentiment, le besoin et la demande.

2.2 L’observation

Observer des faits d’une façon neutre sans juger ni interpréter est essentiel mais pas si facile que ça.

Il faut savoir dissocier le fait de l’émotion qu’il suscite et ne faire aucune supposition que l’on prendrait pour une vérité.

2.3 Le sentiment

Utilisez le “Je” pour exprimer votre sentiment mais exprimez-le sans interprétation. Par exemple, lorsque vous dites “je me sens triste, inquiet, en colère, …” vous gardez la responsabilité de ce que vous vivez. Lorsque vous dites “Je me sens trahi et manipulé”, vous traitez implicitement l’autre de traitre et de manipulateur, et vous restez enfermé dans un scénario de victime, de plainte et de conflit.

2.4 Le besoin

Partez du principe que l’autre n’est pas là pour satisfaire vos besoins (pas même votre conjoint), même s’il peut y contribuer.

De la même façon, vous n’avez pas à passer votre vie à combler les besoins des autres (c’est encore valable pour le conjoint).

Identifier son besoin (de repos, de temps, de disposer de sa soirée…) c’est choisir de ne jamais nier ou renier ce qui nous habite. Tous nos besoins n’ont pas besoin d’être satisfaits, mais tous ont besoin d’être au moins reconnus.

2.5 La demande

Pour satisfaire vos besoins, formulez des demandes concrètes, réalistes, positives et négociables. C’est le caractère négociable de la demande qui crée l’espace nécessaire à la rencontre.

3 – Prenez conscience de ce que l’autre est en train de vivre

3.1 Communiquer, c’est exprimer et recevoir un message

Communiquer, c’est s’exprimer et écouter. Il faut laisser tomber la peur de se dévoiler comme celle d’entendre l’autre dans sa souffrance et ses difficultés. Entrer dans une communication non violente, c’est basculer dans la confiance et rester présents à l’autre comme à vous même.

3.2 L’empathie

L’empathie (alias la compassion) c’est la présence portée à ce que vous vivez et ce que vit l’autre. Les 4 étapes de la pratique de l’empathie sont les suivantes :

– écoutez sans rien faire,

– portez votre attention sur les sentiments et les besoins de votre interlocuteur,

– reflétez les sentiments et les besoins de votre interlocuteur en les reformulant,

– observez les signes de relâchement et de détente.

Envers les personnes allergiques à l’empathie, vous pouvez utiliser la compassion silencieuse en restant ouverts et bienveillants.

3.3 Prenez le temps

Prenez le temps de communiquer mutuellement. Ca peut éviter de perdre du temps par la suite en disputes et conflits.

4 – La rencontre La rencontre

        photo credit: Search Engine People Blog

Lorsque nous fonctionnons sur le plan mental, ce qui arrive le plus souvent c’est :

– de se “louper l’un l’autre”,

– de rentrer de plein fouet dans la dispute,

– ou de ne pas oser nous monter tels que nous sommes pour éviter les “projectiles verbaux”.

Mais pour marcher sur le chemin vers l’autre, vous ne pouvez pas faire l’économie du chemin vers soi.

Curieusement, la relation vers soi est censée se faire toute seule. Mais en réalité cette relation a besoin d’entretien, de temps et d’attention. Et pourtant, nous sommes pour la plupart plus préoccupés par l’intendance quotidienne que par l’intimité. Créons des lieux de paroles et ne mourrons pas nourris, vêtus, instruits… mais le cœur sec !

5 – Les 2 clés pour la paix  : le sens et la sécurité affective

5.1 Nous avons été éduqués à faire, pas à être

Nous sommes sommés de correspondre aux attentes des autres pour être aimés. Alors nous savons faire plaisir, être un bon garçon, un bon père, un bon collègue ou un bon mari,  mais nous ne savons pas être tout simplement nous-même.

En croyant être responsable des sentiments des autres, nous nous culpabilisons mais n’arrivons pas pour autant à être à l’écoute de l’autre.

Prendre soin de quelqu’un, ce n’est pas le prendre en charge. Prendre soin , c’est avoir confiance dans les facultés de la personne à s’en sortir grâce à ses propres ressources. Ceci implique la confiance dans ses propres capacités.

5.2 Etre aimés comme nous sommes

Cessons de chercher à correspondre aux attentes des autres et de demander aux autres de correspondre à nos attentes. Il est préférable d’aimer son fils tel qu’il est que son “projet de fils” (un être brillant qui devra être ingénieur), et d’aimer son conjoint plus que son “projet de vie commune”.

Mais pour cela, il faut développer un sentiment de sécurité intérieure dissocié de ses rôles sociaux de bonne mère, bonne épouse, bonne fille …

Cessons de nous sentir menacés par nos différences et celles des autres. Cessons d’avoir peur de la désapprobation.

5.3 Cessons d’être gentils, soyons vrais !

Derrière une apparente gentillesse, il y a souvent la peur de perdre, la peur du rejet et la peur de la critique.

Or pour fonder des relations satisfaisantes et durables, nous ne pouvons pas faire l’économie de la vérité et de l’authenticité.

5.4 Comment dire non

L’obéissance ne crée pas des être responsables mais des automates.  Savoir dire non est au cœur de 4 valeurs essentielles : le respect (de l’autre et de soi), l’autonomie, la responsabilité et la force.

Entrainez-vous à dire non dans des situations faciles pour pouvoir ensuite y arriver dans des situations plus difficiles.

Dire non d’une façon constructive et créative, c’est également dire oui à quelque chose d’autre. Et c’est également développer sa capacité à entendre le non de l’autre sans le prendre de façon personnelle.

5.5 La peur du conflit

Derrière la peur du conflit se trouve un besoin de sécurité affective : “suis-je encore aimable si je ne suis pas d’accord ?”. Mais le conflit est également une formidable opportunité d’évolution.

5.6 Comment vivre la colère ?

Exprimer ou entendre la colère peut sembler difficile. La colère est pourtant un formidable signal d’alarme sur notre tableau de bord intérieur, le signe qu’il faut nous mettre aux “soins intensifs” de notre propre écoute. Et enterrer ses colères, c’est véritablement s’assoir sur un champ de mines.

Alors un jour ça pète, et ça se transforme en agression sur quelqu’un.

La colère

 photo credit: mdanys

Prendre soin de ses colères consiste alors à :

1 – Nous taire plutôt qu’exploser. Car si nous explosons à la figure de l’autre, l’agressé ne pourra pas bien nous entendre.

2 – Accueillir toute notre colère. Accepter la violence qui est en nous sert d’exutoire : il faut être capable de bien la regarder en face avec ses images et ses fantasmes.

3 – Identifier le(s) besoin(s) insatisfait(s).

4- Identifier les nouveaux sentiments qui peuvent se manifester. Derrière cette colère, il peut y avoir la fatigue d’une situation, et derrière cette fatigue un besoin de changement.

5 – Dire notre colère. Idéalement, vous pouvez  l’exprimer seulement lorsque la tension est relâchée.

Pour être capable d’écouter la colère d’autrui, essayez de rester patient et de pratiquer l’empathie.

6 – Renseignez-vous mutuellement et partagez vos valeurs

6.1 – Il faut, tu dois, c’est comme ça, j’ai pas le choix, j’ai pas le temps

Ce langage déresponsabilisant anesthésie la conscience et vous transforme en robot. Demandez-vous quelles valeurs vos vieux “il faut” servent. La contrainte est inconfortable, mais familière. Remettre en cause son sens du devoir et ses habitudes, agir par choix et par élan du cœur peut faire peur. Pourtant, la vie se trouve ici même dans ces enthousiasmes.

Par ailleurs, regardez à quoi et à qui vous consacrez votre temps et votre énergie. Ce sont d’excellents indicateurs de vos priorités, de vos choix et des besoins que vous décidez de satisfaire. Bien souvent hélas, la priorité est donnée à l’intendance plutôt qu’à écouter les membres de sa famille.

6.2 – Un sens à sa vie
Nous avons besoin de connaitre le sens de notre vie, sa direction et sa signification. Si nous ne prenons pas soin de notre besoin de nous sentir pleinement vivant, nous risquons de le combler d’une façon destructrice.

6.3 – Punitions et sanctions

Le vieux système punition / récompense ne créé pas de sécurité intérieure et de confiance en soi. Il ne fonctionne pas mieux pour l’éducation des enfants qu’au sein des entreprises. Ce système fait appel à la peur et la culpabilité au lieu de faire appel à l’enthousiasme et l’adhésion. Bien sûr, la fermeté est parfois nécessaire. Mais ne peut-on pas être fort sans être agressif ?

7 – La méthode

Essayez d’être présent à vous-même sans jugement 3 minutes 3 fois par jour. Posez-vous alors cette question : “y a-t’il quelqu’un à l’intérieur ?”

Soyez également reconnaissants et exprimez cette gratitude pour tous vos besoins comblés. La gratitude est la vitamine de la relation !

Epilogue : jardinez la paix

La violence n’est pas l’expression de notre nature, mais celle de la frustration de notre nature. Elle exprime nos besoins non reconnus ou non satisfaits.

La paix

 photo credit: hapal

La communication consciente et non violente est un mode de résolution des conflits qui permet de nous déprogrammer du vieux système de la violence.

Car la violence et la non-communication ne sont pas un grand problème, mais 7 milliards de petits problèmes !

Il n’y aura pas de paix dans le monde tant que l’homme ne prendra pas soin chaque jour de cultiver sa paix intérieure. Cette paix se propagera ensuite par rayonnement car la paix, c’est contagieux !

Conclusion

Ce livre est à mon avis une nécessité pour tous les “trop gentils” du monde qui sont déconnectés de leurs émotions. Pour avoir déjà fait mon chemin vers pas mal de principes expliqués dans l’ouvrage, je témoigne que ce livre ne peut qu’être rééquilibrant pour le lecteur, dans une culture qui pousse à se couper de soi-même. Il bouleversera à coup sûr le lecteur qui tiendra ici son premier livre de développement personnel et sera un précieux guide pour les autres.

Au terme de ce livre, il y a la joie d’être plus connecté aux autres et à soi-même et le bonheur de se sentir plus ouvert. Un programme qui me touche car je me retrouve dans le sujet favori de mon blog Le Bonheur pour les nuls.

Points forts

  • Le livre est truffé d’exemples concrets et de témoignages personnels  qui illustrent et argumentent les propos de Thomas D’Ansembourg.
  • L’enseignement est très pragmatique, clair et accessible à tous.
  • C’est une mine d’or qui regorge de beaucoup de bons conseils à lire, à relire… et surtout à appliquer !

Points faibles

  • L’ouvrage a 10 ans : les lecteurs assidus de livres de développement personnel pourront avoir déjà lus certains des concepts ailleurs.
  • Les idées sont présentées d’une façon un peu brouillonne.
  • L’ouvrage brille plus sur le fond plus que sur la forme : le style est très correct mais pas exceptionnel.

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Apprendre À Vivre Avec le Stress

Voulez-vous avoir une vie plus saine, plus heureuse?

Les Hommes Des Cavernes Avaient La Vie Facile!

Bien sûr, se faire poursuivre par un tigre à dents de sabre n’était pas de tout repos. Mais c’était simple. Soit on se retournait pour se battre, soit on courait chercher une cachette. Dans tous les cas, c’était l’affaire de quelques minutes. Une fois que le tigre était parti, on pouvait se détendre à nouveau.

Parlons d’aujourd’hui. Le quotidien n’est jamais calme. Impossible de se détendre. Notre téléphone sonne. Notre montre nous dit combien de minutes de retard nous avons. Les embouteillages nous empêchent d’aller à nos rendez-vous. Nous sommes bombardés de nouvelles économiques inquiétantes. Les facteurs de stress actuels peuvent sembler aussi réels que la poursuite du tigre à dents de sabre, sauf que l’animal ne part jamais.

Si le stress n’était que dans notre tête, il serait déjà suffisamment difficile à gérer. Mais ses impacts sont multiples. Il déclenche aussi des changements physiologiques considérables dans notre organisme. En plus, si le stress est ininterrompu, ces changements peuvent entraîner de graves problèmes de santé.

L’évolution De L’organisme Sous Le Coup Du Stress

Quand vous subissez du stress, votre organisme doit s’adapter rapidement. Pour ce faire, il inonde votre circulation sanguine d’un mélange de substances chimiques, dont l’adrénaline et le cortisol. Celles-ci produisent de nombreux changements simultanés, parmi lesquels la constriction des pupilles pour que vous puissiez vous concentrer sur ce qui est directement sous vos yeux, l’ouverture des poumons pour injecter plus d’oxygène dans le sang, l’augmentation de la pression artérielle ainsi que la transformation des réserves d’énergie en force et en endurance.

Imaginons que vous essayez d’échapper à un tigre à dents de sabre ou que vous êtes dans une situation dangereuse. Vous entrez alors dans un état de stress. Votre organisme change pour affronter l’adversaire qui se dresse sur votre chemin. À petites doses, cette réaction vous est nécessaire pour faire face au danger. Dans des situations normales, le danger finit par disparaître et votre organisme retrouve ainsi son état normal.

Que se passe-t-il si le stress ne s’apaise jamais? Dans notre vie moderne trépidante, nous sommes susceptibles de faire face à un événement stressant après l’autre, ce qui peut conduire à la catastrophe.

 

Le Stress Peut Entraíner De Graves Problèmes De Santé

Si votre niveau de stress reste élevé, votre organisme produit sans cesse du cortisol. Bien que le cortisol soit indispensable pendant la réaction au stress, il peut endommager l’organisme à long terme. Anti-inflammatoire puissant, le cortisol réduit votre réaction immunitaire; votre organisme est donc moins préparé à lutter contre une infection.

Par ailleurs, un lien a été établi entre le stress chronique et la dépression, le mal de dos, la maladie d’Alzheimer ainsi que les crises cardiaques, parmi un grand nombre d’autres maladies débilitantes. D’après de nombreuses études, les personnes qui subissent constamment un stress ont une espérance de vie plus courte et connaissent plus de problèmes de santé.

Le stress chronique peut vous voler un de vos biens les plus précieux : votre santé. Le stress ne vous tuera pas, mais il peut rendre plus dangereuses les choses qui sont mortelles.

Et si nous résolvions les problèmes à la source du stress? Dès que ce sera fait, le stress aura disparu, n’est-ce pas? Mais c’est souvent plus facile à dire qu’à faire. La plupart des causes du stress chronique, comme celles de la liste suivante, ont rarement une solution facile.

Causes fréquentes du stress chronique
• Problèmes de santé chroniques
• Maladie mentale
• Problèmes familiaux
• Événement qui change énormément l’existence, tel qu’un décès ou la perte d’un emploi
• Disputes à propos des croyances et des valeurs
• Problèmes financiers
• Environnement de travail insatisfaisant

Tandis que les problèmes qui causent le stress ne sont pas toujours faciles à résoudre, faisant face au stress qu’ils créent – et la réduction de son impact sur votre vie – est faisable. Une des décisions les plus saines que vous aurez jamais faites pourrait être d’apprendre une meilleure façon de vivre avec ce stress.

 

Diminuer Le Stress Dans Son Quotidien

Comment vous sentiriez-vous si vous subissiez moins de stress? Plus libre d’agir de votre propre chef, peut-être. Plus optimiste devant les obstacles et avec plus d’énergie pour chercher de nouvelles solutions. Vous seriez plus apte à affronter les aléas de la vie. Et ce n’est pas tout. Sans le fardeau du stress, votre vie sera probablement plus longue, ponctuée de moins de problèmes de santé.

Ressentez-vous plus de stress que d’habitude? C’est le moment de gérer ce stress de manière saine et positive. Voici quelques façons d’y parvenir.

1. Identifiez votre ennemi. La cause du stress n’est pas toujours évidente. Cependant, si vous l’identifiez, vous serez plus à même de résoudre le problème. Rien qu’en étant en position d’agir, vous éprouverez un immense soulagement.

Reconnaissez les symptômes du stress. Peut-être que votre rendement au travail a diminué ou que vous êtes plus irritable que d’habitude… Parfois, ces symptômes négatifs sont causés par le stress.

Faites appel à votre mémoire. Quand avez vous commencé à vous sentir dans cet état? Pouvez-vous mettre le doigt sur ce qui entretient ces sentiments négatifs? Sortez un calendrier, parcourez votre journal personnel et mettez un nom sur la cause.

Résolvez-vous à faire disparaître le stress. Si vous pouvez déterminer avec précision ce qui vous stresse, vous pouvez alors comprendre pourquoi cela vous stresse. Dès que vous saurez pourquoi une certaine situation est source de stress, vous pourrez prendre des mesures pour la maîtriser.

2. Dormez suffisamment. Le manque de sommeil est un facteur principal du stress chronique et aussi un symptôme fréquent. En fait, il peut être la seule et unique cause de votre stress chronique! À l’inverse, une bonne nuit de sommeil est une source naturelle de détente et d’énergie qui augmente votre capacité à affronter les obstacles quotidiens.

 

Faites du sommeil votre priorité. Il doit passer avant la navigation sur Internet, la télévision, la lecture et toute autre activité qui vous empêche de vous coucher suffisamment tôt. Mettez-vous au lit à une heure régulière et ne laissez rien modifier cet horaire.

Mettez un terme à la caféine. La caféine crée un cercle vicieux : comme elle vous tient en éveil tard le soir, vous devez donc en boire pour ne pas vous endormir pendant la journée, ce qui vous fait vous endormir plus tard le soir, etc.

Faites de l’exercice. Faire de l’exercice et s’étirer atténue la tension musculaire et améliore le sommeil.

Ne travaillez pas au lit. Quand vous allez au lit, allez-y pour dormir. Laissez le travail sur le bureau. Votre lit doit être un havre de relaxation.

3. Évitez les disputes. Se faire provoquer, que ce soit par confrontation physique ou en conclusion d’une longue dispute, fait monter le stress en flèche. Si, en plus, vous n’arrivez pas à vous débarrasser de votre colère, votre stress reste élevé.

N’aggravez pas le conflit. Il est facile de défendre son point de vue ou de lancer une riposte cinglante. Pourtant, il est bien plus sain de garder le silence, de s’écarter, de s’excuser et même de pardonner un comportement injuste à votre égard. Dès que la dispute sera réglée, le stress disparaîtra.

Le yoga fait des merveilles. C’est une bonne méthode pour apaiser le corps et l’esprit, se libérer de sa colère, y voir plus clair et être de meilleure humeur.

Prenez le temps de méditer. Même une courte séance de méditation freine le flux constant de pensées négatives et vous permet de vous concentrer sur les mesures à prendre pour résoudre le problème.

Faites-vous aider si nécessaire. Un professionnel peut vous fournir une aide précieuse et des conseils si vous n’arrivez pas à gérer votre colère ou votre anxiété par vous-même.

4. Affrontez vos peurs. Parfois, les choses les plus effrayantes le sont moins, et produisent moins de stress, si vous les affrontez.

C’est normal d’avoir peur. Tout le monde a peur. Tout le monde est anxieux, mal à l’aise et effrayé à un moment donné. Parlez en toute franchise de vos peurs à une personne en qui vous avez confiance.

Les peurs ne disparaissent pas forcément après qu’on les a affrontées. Par écrit, décrivez une des choses qui vous font peur, puis dressez une liste de trois ou quatre petites étapes que vous pourrez franchir pour la maîtriser. Souvent, cette mesure transforme un obstacle apparemment insurmontable en un ensemble de problèmes gérables.

Concentrez-vous sur les avantages. Que vous apporterait la maîtrise d’une peur? Concentrez-vous sur le gain que vous retirerez de cette expérience et non pas sur la difficulté. Fixez des objectifs et efforcez vous de les atteindre.

Distinguez la réalité de la fiction. Imaginez vous plus de difficultés qu’il n’y en a vraiment? Une évaluation objective de la situation vous aidera à relativiser.

5. Entretenez un réseau de soutien. La solitude est une grande source de stress. La sociabilité fait partie de la nature humaine. Cependant, il ne suffit pas de connaître des gens. Il est crucial d’avoir un réseau de soutien fiable pour pouvoir maîtriser le stress.

Demandez de l’aide. Pour vous entourer de personnes sur lesquelles vous pouvez compter, le mieux est de commencer par les aider. Rendre service vous fait oublier vos propres problèmes et constitue une activité constructive. Rendre service fait naître l’amitié comme rien d’autre.

Quand tout va bien, entretenez vos relations amicales. Sortez. Impliquez-vous dans la vie de vos amis. Cherchez vos points communs. Une relation saine est un atout merveilleux en tout temps, et une bouée de sauvetage dans les situations difficiles.

Ne vous renfermez pas. Établissez des relations de confiance avec vos proches. Parlez ouvertement de vos sentiments et essayez d’être à l’écoute. Laissez les autres entrer dans votre vie.

6. Prenez soin de vous-même. Les difficultés du monde qui vous entoure deviennent plus difficile à tolérer lorsque vous n’êtes pas attentif à votre propre bien-être. Vous vous sentirez mieux physiquement et aurez une attitude plus positive pour affronter les problèmes quotidien si vous avez une bonne alimentation et faites de l’exercice quotidiennement.

Pour avoir une meilleure nutrition, pensez à ajouter des aliments sains à votre menu. Remplacez les chips et les biscuits par vos légumes et fruits préférés. De plus compléter les carences avec des suppléments de multivitamines et de minéraux.

Pour commencer une routine d’exercice. Des étirements et des exercices modérés chaque jour soulageront les tensions musculaires et vous donneront plus d’énergie. Même si vous ne faites pas un triathlon, un peu d’exercice quotidien est une excellent moyen d’améliorer votre humeur.

Mieux vaut prévenir que guérir. Les examens médicaux réguliers peuvent aider à détecter les problèmes de santé plus tôt avant qu’il ne deviennent angoissants et donc garder le niveau des interventions moins stressant et inquiétants.

7. Planifiez et agissez à l’avance. Savoir ce qui vous attend et ce que vous devez faire un jour à la fois permet d’atténuer considérablement le stress.

Décomposez les choses. En préparant un plan quotidien, les problèmes, grandes inconnues terrifiantes, se transformeront en un ensemble de tâches gérables.

Faites un effort. Plus vous tergiverserez, plus vous ressentirez de l’impuissance et plus votre stress augmentera. Par contre, si vous vous mettez au travail et persévérez, vous vous sentirez maître des choses et votre stress diminuera fort probablement.

Récompensez vos réussites. Le simple fait de rayer les tâches effectuées provoque une poussée d’endorphine et évacue considérablement le stress. En célébrant vos succès, vous éprouverez même un sentiment de satisfaction plus fort.

Votre vie deviendra-t-elle un jour un long fleuve tranquille? Bien sûr que non. Il est impossible de prévoir ce qui vous attend. Cependant, vous pouvez choisir quel impact chaque obstacle aura sur vous. Apprenez comment gérer le stress. Ainsi, au lieu de vous déprimer, peut être que ces obstacles vous sembleront plutôt des chances à saisir. Au bout du compte, la réduction du stress vous apportera bonheur et santé.

Les droits d’auteur son détenu par © Copyright 2011Melaleuca, Inc

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